P
O
E
S
I
E
G a e t a n   D e s c h a m p s

Ange !

Pénétrons ensemble dans le doux royaume de la nuit,
Chassons tout ce qui nous ennui.
Laissons nous caresser par la pluie,
Nous trouverons un abri.

Le tueur de l’amour est sur la route.
Il veut faire naître nos doutes,
Il veut effacer nos écoutes.

Courrons ! dans le doux royaume,
Je chasserai tes fantômes.
Viens dans Le royaume !
O
V
E




Tremblements de conneries sensibles,
A la télévision.
Là tout n’est que pure manipulation,
Nous préférons restez dans la jouissante aliénation.

Les yeux mécaniques nous privent de la véritable vision,
En nous vouant les bienfaits de la préfabrication.
Ejaculation médiatique,
Qui souille notre culture.
Nous préférons restez dans la jouissante aliénation.

Guerres, bombardements,
Sont devenus notre passe temps.

(plutot une envie de tout cracher qu’un poème en lui-même)

RENNES LE : 23.05.02





Ici les pauvres ne sont que des pions,
Dans cette immense constructions.
Louange à toi consommation !
Gloire à la mondialisation !

Money, building,
Entends tu le crie ?
De ces deux oiseaux d’acier,
Qui vont tous nous plonger,
Dans sa lutte pour la liberté.
Honte à ceux qui osent protester.

Ouvrez tous grand votre Bush !
Nourrissez vous de prétentions,
Avec une petite dose d’extermination.

Ouvrez tous grand votre Bush !
Allez y petits moutons,
Implorez tous le roi des cons !

Rennes le : 24.06.02





Berces moi encore dans le doux balancement,
De notre fabuleux voyage.
Berces moi encore dans le doux rêve,
De ton regard.

Emmènes moi dans ton royaume,
Où la tendresse est reine.
Emprisonne moi,
Dans la chaleur de tes bras.

RENNES mai 02





Nous sommes les anges déchus,
D’une révolution perdue.
Nous sommes les acteurs,
D’un monde maître de l’horreur.

On ne trouve plus que des bombes,
Qui sois disant repoussent l’immonde.
Mais personne ne se souci du nombre de tombes.

Voilà pourquoi l’évidence,
Les mènent droit à l’horrible transe.
Vive les minutes de silence !

Combien de temps encore,
Nous allons jouir devant la mort ?
Combien de temps encore,
L’argent fera couler les larmes et le sang ?
Saint - Quay le : 06.09.02
Plongez dans la nuit sans espoir,
Regardez nous vous manipuler,
Regardez nous vous aveugler.

Inutile de vous révolter,
On a déjà gagné.
Maintenant l’utopie,
Rime avec oubli.
Le nouveau paradis,
S’appelle économie.

Saint - Quay le : 07.09.02