|
P O E S I E |
Une Prière Américaine Savez-vous la chaleur du progrès sous les étoiles ? Savez-vous que nous existons ? Avez-vous oubliés les clés du Royaume Avez-vous déjà été mis au monde & êtes-vous en vie ? Ré-inventons les dieux, tous les mythes des siècles Célébrons les symboles des profondes forêts anciennes (Avez-vous oublié les leçons de la guerre antique) Il nous faut de grandes copulations dorées Les pères ricanent dans les arbres de la forêt Notre mère est morte dans la mer Savez-vous que nous sommes conduits aux massacres par de placides amiraux & que de gras et lents généraux sont rendus obscènes par le sang jeune Savez-vous que nous sommes gouvernés par la télé La lune est une bête au sang sec Des groupes de guérilleros roulent des joints dans le carré de vigne voisin thésaurisant pour la guerre sur le dos d'innocents bouviers qui ne font que mourir O grand créateur de ce qui est accorde-nous une heure de plus pour accomplir notre art & parfaire nos vies Les mites & les athées sont doublement divins & mourants Nous vivons, nous mourons & la mort n'arrête rien Nous poursuivons notre voyage dans le Cauchemar Accrochez-vous à la vie Notre fleur passionée Accrochez-vous aux cons & aux bites du désespoir Notre ultime vision nous a été donnée par la chaude-pisse L'entre-jambe de Colomb s'est gonflé de mort verte (J'ai touché sa hanche & la mort a souri) Nous nous sommes assemblés dans ce théâtre antique & fou Pour propager notre rage de vivre & fuir la sagesse grouillante des rues Les portes ouvertes sont enfoncées (1) Les fenêtres gardées & seule de tout le reste Pour danser et nous sauver Avec le divin simulacre des mots La musique enflamme le tempérament (Qaund on permet aux meurtriers du seul Roi de rôder en liberté un millier de magiciens surgissent dans le pays) Où sont les festins qui nous ont été promis Où est le vin Le vin nouveau (il meurt sur la vigne) simulacre résident donne-nous une heure pour la magie Nous du gant pourpre Nous du vol d'étourneau & de l'heure de velours Nous de la race du plaisir arabe Nous du dôme solaire & de la nuit Donne-nous une profession Pour croire Une nuit de luxure Donne-nous espoir dans La Nuit Donne de la couleur cent teintes un riche Mandala pour moi & toi & pour votre maison coussinée de soie une tête, la sagesse & un lit Décret troublé Le simulacre résident t'a revendiqué Nous avons cru au bon vieux temps Nous en profitons encore Dans une moindre mesure Les Choses de la Bonté & un sourcil peu engageant Pardonnent & permettent Saviez-vous que la liberté existe dans un livre de classe Saviez-vous que des fous dirigent notre prison Dans une geôle, dans un cachot Dans un tourbillon blanc, libre et protestant Nous sommes juchés la tête en bas au bord de l'ennui Nous cherchons à atteindre la mort au bout d'une bougie Nous essayons de trouver quelque chose Qui nous a déjà trouvés Nous pouvons inventer nos propres Royaumes de grands trônes pourpres, ces sièges de luxure & aimer il nous faut, sur des lits de rouille Des portes d'acier enferment les cris du prisonnier & de la muzak, grandes ondes, berce leurs rêves Pas de fierté d'homme noir pour hisser les poutres tandis que des anges moqueurs filtrent les apparences Être un collage de poussière de magazine Gratté sur les fronts de murs de confiance Ceci n'est qu'une prison pour ceux qui doivent se lever le matin & lutter pour de telles valeurs inutilisables tandis que des demoiselles en pleurs étaient leur indigence & font la moue paroles incohérentes pour un personnel enragé Oh, j'en ai assez de douter Vivez dans la lumière de la certitude Sudiste Liens cruels Les serviteurs ont le pouvoir hommes-chiens & leurs viles femelles couvrant de draps misérables nos marins (& où donc citez-vous à notre heure d'abstinence) Traire votre moustache ? où moudre une fleur ? J'en ai assez des visages austères Qui me fixent du haut de leur tour de Télé. Je veux des roses dans la tonnelle de mon jardin : pigé ? Bébés royaux, rubis doivent maintenant remplacer les Étrangers avortés dans la boue Ces mutants, nourriture de sang pour la plante qu'on a labourée Ils nous attendent pour nous ammener dans les jardins désunis Savez-vous la pâleur et les frissons impudiques de la mort qui vient à une heure étrange sans être annoncée, sans être escomptée comme un invité effrayant et trop amical qu'on aurait pris dans son lit La mort fait de nous tous des anges & nous donne des ailes là où nous avions des épaules douces comme des serres de corbeau Plus d'argent, plus de déguisement Cet autre Royaume semble de loin le meilleur jusqu'à ce que l'autre mâchoire révèle l'inceste & le respect relaché à une loi végétale Je n'irai pas Je préfère un Festin d'Amis À la famille Géante |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||