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P O E S I E |
J i m B o d i e r Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère Ere cyber ou ère de guerre Repensons donc aux guerre d'hier Nous ne sommes qu'un peuple de militaires. Les généraux qui nous gouvernent, Se remplissent la pense pendant que nous l'on crève. Ils nous envoient là où est notre perte, Vers la mort et le nucléaire. Cobayes arrachés à nos familles, Nous ne sommes que des offrandes Offertes aux dieux de la mort. Les présidents dans leurs maisons blanches Nous envoient peindre les murs Couleur de sang. Enfant de sept ans, armé jusqu'aux dents, Part combattre les méchants. Vieillards hypocrites, de dollars se nourrissent, Avec le vice de rester en vie. Au fil des siècles, les guerres nous guettent. Les nouvelles générations ont déjà leur réservation Trois coups de feu résonnent dans ce décor, La mort a sourit. Laissez nous célébrer entre amis avant de partir, Nous voulons nous éclater et planer en souvenir De notre putain de vie. Baissons la mort, baissons la mort, Baissons les femmes dans leur dernier effort, Faisons les jouir pour leur dernier soupir. Destin livré Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Autant de questions sans même une réponse. Sommes-nous le fruit d'une vaste célébration entre amis ? Blancs, noirs, bleus, nous avons tous eu un jour la même couleur. Tel est le prêcheur qui admet ses actes. En marge de cette société qui nous gouverne, Il sacrifie n'importe qui dans le seul but d'être célébre. La vie est un grand livre très épais Et tout s'écrit au fur et à mesure de l'œuvre dictée par nous-même. Nous sommes tous des pages de cet ouvrage, Plus ou moins sages ou mirages. Dans quel monde vivons-nous ? Les destins s'écrivent et les morts s'oublient vite. On remplace alors les pages déchirées par le vent, Un vent nouveau et de misère. Et donc pour être en première page, Je crois que l'on ferait n'importe quoi. La fumée des uns et l'enfer des autres ont consumés ma page. Il ne reste qu'un coin de feuille avec un numéro, Mon numéro dans cette vie. Le poète n'est plus mais le prophète est resté. La vie m'a pourrie, La mort m'en a guérie, Et je dis oui à mon oubli . Devenir loup/Être un loup J'aimerai être un loup, Loup des plaines ou des falaises, Loup de pluie ou bien de nuit, Percevoir les âmes indiennes. Devenir la bête qui ne guette Et ne vit que pour les cris des mortels, Hurler de joie ou de haine (pleurs) Sur une colline où l'herbe lui est égale. Être une bête de saigne (haine), Me mélanger à la lumière de la pleine lune. Être l'animal sauvage qui avale ses proies Sans même verser une seule larme. Devenir la terreur de tous ces êtres abjectes, Être la bête rebelle et respectée, Car, elle leur a volée la vie Que leur Dieu leur a donné. Être le fou venu des près, Toujours m'évader de la peur que je propages, (j'accompagnes) Manger sans faim (fin) Cette viande de chiens. Mais que sera la bête une fois usée de ses méfaits, Percevant sa mort et hurlant sans remords. La bête se meurt, incomprise par tous ceux La cherchant pour l'éliminer. La bête que je suis devenu n'est plus que poussières, Son âme s'évade dans les cieux. Un dernier hurlement au clair de lune La plonge dans une mort s'acheminant vers un long sommeil. Flash-Back Nous assistons au voyage des âmes, Vies humaines ou bestiales, Nous ferons tous partis du même bazar. Regardons ensemble les erreurs du passé, Notre vie défile comme un film en noir et blanc Derrière nous, laissons notre identité. Les femmes ne voulaient que notre gloire, Nous étions leurs clowns. Enculons sur toute la ligne ces femmes affamées de pines. Notre destin est de crever Les voyants ne peuvent rien y changer. Le sang est la vie, alors je le bois. Les riches sont pauvres et riches sont les pauvres. Fruit de la création et de l'exécution. Bâtards de Dieu et enfants de nos vieux. L'Art de Planer Que pensez-vous de l'art de planer ? Un certain moyen de s'évader ! Partir loin d'ici, vivre un certain nombre de vies, Ne plus savoir vraiment qui on est, Se défoncer à en crever Juste pour s'évader. Devenir quelqu'un de poète, Partir planer aux frontières de l'irréel Surtout aux portes de la perception, Le paradis mais ailleurs que sur Terre. Nous en avons les clés, Nous la " Société Nationale pour l'Indépendance d'un Fumeur ", Nous vous aiderons à découvrir ce qui vous est interdit. Brisons les chaînes qui nous retiennent, Allons-nous évader loin de tout ces demeurés, Ignares à notre art, Critiquant sans relâche ce que eux refusent de voir. Préfères investir dans cette fureur de vivre Que dans des factures destinées à nous faire mourir. Cet art de voir les choses tel qu'elles le sont, Qui nous fait partager nos meilleurs délires Avec des amis capables d'aller au-delà des limites de chacun, Est moins cher que n'importe quel pays. Payer un morceau de " shit " modique N'est rien à côté des avantages qu'il nous offre. La liberté ? Le pouvoir de dire merde et de s'amuser ? Appelons plutôt ça " notre valorisation au sein d'une même et unique communauté ". Après tout, si Dieu a crée tous ces moyens de planer, C'est pour les utiliser et non pour les gaspiller. En se servant de ceci, nous planons dans les airs, Tout comme lui mais surtout grâce à lui, Nous pouvons être à ses côtés mais sans le savoir. Remercions donc le Seigneur, Et faisons lui offrande de... L'Art de Planer. Le monde à l'affiche Imaginez un monde de prieurs et de prêcheurs, Un monde où l'irréel est une frontière, Là où tous les anges et les démons s'aiment entre eux. S'enculant à tour de rôle dans cet univers où tout leur plaît. Ils en sont les vedettes, rien ne les arrêtent. Anges sataniques ou démons du paradis, La vie peut changer à tout moment. Le monde à l'envers, cela nous plaît ! Dieu est pédé et Satan se fait lécher la queue Par ces déesses aussi bien chrétiennes que lesbiennes Et tout le monde est fier d'être ce qu'il est. Délivrés d'être observés par ces fidèles, Comme des rats de laboratoires, Ils sont libres dans leur monde à orgie, Simplement et divinement égaux. Tout le monde baise tout le monde. Et à travers les arbres, On entend les jouissances de l'extase. Cet autre Royaume n'est ni le meilleur, Ni le plus pire, Juste un coin de chaleur et de partouzes-party, Juste un endroit où le sexe règne en maître. Les clés de ce royaume font elles aussi parties de la fête. Mise en scène ou mise au clair ? Allons-y être des bêtes de cette scène, Et restons là pour festoyer entre amis. Le Saigneur de Frères Le soleil se lève sur cette terre de fer, S'élevant dans les airs Pour nous couper l'oxygène. Dominant de sa falaise l'univers Et la place entière Nous brûle de mille feux Pour nous voir ramper par-terre. Qui pourrait lutter, lui qui est si fier Même de ses méfaits. Emportant avec lui nos petites affaires, Nous détrousse de part entière Avec un but précis, Qu'on crève la gueule ouverte. Lui qui poignarde même son père, Il ne va pas s'arrêter sur un misérable frère que l'on est. Car pour lui, il restera le maître de cette terre. Mais nous n'allons pas le laisser faire. Un jour, on l'aura le saigneur de frères, Mais cela arrivera peut-être Quand on ne sera plus là pour y croire. Tragique histoire d'une bande de frères Et d'un destin s'acheminant dans le désert. Le Serpent de la Mort La fin s'approche face à la morsure du serpent. Les corps s'effacent pour laisser place à un désert. Le venin s'injecte dans nos veines, Nous entraînant dans le space, Nos âmes s'élèvent et planent Dans les airs. Nos corps se lient, mains dans la main, Partant planer pour le jardin d'Eden. Le serpent est là, guettant dans son arbre. Il tient dans sa gueule la pomme de la vérité. " Goûtes la pomme ! Goûte la pomme ! Mûrir de son jus, pouvoir y croire. " Tels sont les paroles de ce crotale de hargne. Il faut que tu contourne le serpent ! Eloignes-toi en ! Il est mauvais, plein de haine. Il fait parti de ce décor qu'est la mort. Mais tu ne m'as pas écouté, Car tu as préféré sa vérité. Dieu est pédé et le monde est une véritable orgie. Retiens sa leçon ou alors, Reprends ton âme ! Casses-toi de là ! Ce paradis n'est pas pour toi, Il est le fruit de notre destin. Longes les arbres, le serpent te voit. Attends-moi ! Je viens ! La fin s'approche face à la morsure du serpent. Les corps s'effacent pour laisser place à un désert. Le serpent est long, douze kilomètres, Vers le désir de buter, il t'amorce. Hélas, je ne peux pas t'aider, Il m'a enroulé pour mieux te contrôler. " Tues ton père, baises ta mère, Enterres tes frères et suis-moi, Là, vers le désert ! " Le serpent t'emmène vers le désert, Pour ce sacrifice, il veut te récompenser. Le sable t'aveugle, te plongeant dans l'obscurité. Le serpent t'attaque, te mord le cou Puis te vide de ton sang, S'éclate pendant que tu dégueules. Je t'avais dit qu'il était cruel, Mais mon ami, tu ne m'as pas cru. Tu voulais revivre comme il t'avais promis. Il t'as berné, je n'ai rien pût faire. Je suis en train de planer dans le vide. La fin s'approche face à la morsure du serpent. Les corps s'effacent pour laisser place à un désert. Ton corps est là tout desséché. Les vers t'ont rongés, le soleil t'a calciné. Ta fin est arrivé, le venin t'a liquidé, Le serpent t'a menti. Les vivants et les non-vivants Qui sont les vivants et qui sont les non-vivants ? Vivant celui qui dit être né pour respirer, Non-vivant à celui qui se sent désespéré par la société. Le vivant est aveugle dans son âme et conscience, Le non-vivant est prit aux couilles dès sa naissance, Tout en étant bercé par un fleuve de sang Jaillissant des entrailles de ses frères, les vivants. Le vivant est heureux de fonder une famille Et de la voir grandir, Le non-vivant n'a que ses tripes à dégueuler Pendant que les siens sont décimés, Par la folie humaine. Le vivant à tout pour plaire, Le non-vivant, plus rien à perdre, A part peut-être, juste sa tête. Le vivant peut être couvert de médailles, Le non-vivant sera encore plus enragé D'avoir vu trop de sang couler Pour en être récompensé et de se demander De quel côté sont les vivants des non-vivants, Et vice versae... Le point commun entre ces deux races Est d'être enterré avant même d'avoir vécu. La seule différence est que certains jouissent de plein droit Alors que d'autres sont condamnés à se jeter la gueule en l'air Après s'être déjà passés la corde au cou . Ne crois pas (Toi et moi) Ecoutes-moi babe quand je te parles Ne crois pas que tu ne comptes pas pour moi J'ai tant besoin de toi pour guider mes pas, Pour guider mes pas, pour guider mes pas, Quand tout va mal au fond de moi. Mais ne crois pas que j'abuses de tes larmes Car ton amour est plus fort que tout Et personne n'empêchera notre flamme De briller au firmament Car tout ceux qui veulent nous nuire, Qui ne sont là que pour nous détruire, Tu vois ceux-là je les envoies au diable. Qu'il m'en porte témoin, lui et sa horde de chiens Toi et moi contre la Terre entière Celle qui veut que l'on se perde Qu'a t'elle de plus que nous A part un monde de fous, Jaloux de nous, oh, jaloux de notre amour. Ne crois pas que j'abuses de tes larmes, Je veux juste les sécher du plus profond De mon âme, je veux juste les empêcher Qu'elles te noient dans un drame, Rien que toi et moi contre ce monde qui défaille. Car notre amour est plus fort que tout Et surtout, plus dur que tout. On ne naît pas comme on le souhaiterait J'écris depuis ma fenêtre en me demandant où j'en suis Le vide est top, le vent souffle et le soleil se fait rare Les voitures passent sous mes fenêtres, De tous les modèles, aucun ne me plaît Le froid m'envahit me laissant ébahi par ce paysage blanc, Couleur de l'innocence Une silhouette se dessine dans ce rideau épais Et avance sans cesse vers l'inconnu Son souffle me fait d'ailleurs penser à une âme errante Si je pouvais être ce nuage, je crois que j'irai voir Celle que j'appelle ma muse cosmique Moi l'innocence, elle la beauté Deux choses censées être belles et pourtant, La beauté peut être admirée tandis que l'innocence est abstraite Tout ça pour dire que l'on ne naît pas comme on le souhaiterait Oublies Oublies le temps qui passe, Oublies que tu es toi, Oublies les gens qui ragent De voir ta différence de classe. Oublies tous ces regards Que l'on porte sur toi, Ces phrases qui planent sur toi Comme des coups de poignards. Refrain : Oui la nature humaine Est parfois bien cruelle Envers ceux qui dérangent A être différent Que l'on soit noir ou blanc J'vois pas la différence Qu'on ait les cheveux longs Dîtes-moi où est l'affront. Oublies ceux qui t'arrachent A ce que tu es vraiment Oublies que tu es toi Mais reste tel que tu l'aimes. Si tu ne montres pas les dents Tu perds toute résistance Envers la première classe Qui pense que t'es pas homme sage. Oui la nature humaine Est parfois bien cruelle Envers ceux qui dérangent A être différent Que l'on soit noir ou blanc J'vois pas la différence Qu'on ait les cheveux longs Dîtes-moi où est l'affront. Ad. lib. Prière de dernière heure Peuple de misère aux portes des entrailles de la Terre, Révolté face aux surrexités qui sont à la tête De cette quête non-spirituelle. Peuple solitaire qui cherche son " mon être ", Âmes perdues et qui errent à la recherche De nouvelles thèses et d'une idéologie première. Oh ! Seigneur ! Frère de tant de labeurs ! Accordes-leur une heure de plus Pour que ces différents peuples Apprennent à vivre en parfaite harmonie Avec les différents éléments de la vie Et qui se conduisent parfois aux sacrifices multiples De leurs amis, seules écoutes, Dans ce monde qu'ils redoutent plus que tout. Visions fatales de ces corps astraux Qui s'éliminent pour avoir une meilleure vie à vivre. Rébellion Oh ! Que le monde est pourri ! Ils nous chient tous sur la tête. Tout le monde se critique pour avoir la réplique Et être les guides de cette clique électrique. Ils se prennent tous pour des dieux et mythes, Mais ne sont au juste que des péteux et termites. Ils croient pouvoir dominer tout le monde, Pour vous prouver qu'ils sont cons. Moi, je ne leur baisse pas mon pantalon, Et ils ne m'auront pas. Aux portes du Nirvâna, nous serons là pour… Refrain : La rébellion, c'est ce que nous gagnerons, Une bande de frères retournant le désert Pour combattre la misère et ces sales sacs à merde Qui veulent nous faire la guerre Mais se cachent sous terre Peut-être demain ou peut-être même hier On leur pisera à la raie. Eux qui connaissent tout de l'univers Mais qui n'ont appris qu'à compter jusqu'à sept Paparazzis ou tribunaux maudits Qui fouillent dans notre vie Ils sont pourris mais goûteront de droit… Refrain : (2 fois) Renaître à nouveau Qui n'a jamais rêvé de voir les couleurs de la mort ? Les hommes s'éteignent mais les âmes s'égarent Perdues dans ce troupeau de spectres Qui se demandent qui ils sont et d'où ils viennent. Dans le couloir où une lumière s'éveille Devant ces voyageurs de l'obscur, La vie réapparaît comme au premier jour. Illusion soudaine ou vie subite ? Si je devais revivre à nouveau Que serait donc cette vie Si je devais mourir demain Et revivre le cycle infernal De l'oubli de moi-même. Après avoir surgi de ce désert, Isolé de l'univers, Les âmes se perdent Parmi ces frères de misère, Peuple de colère qui attend la fin. Mourir ou vivre, Mystère de notre existence, Crever ou redevenir nouveau-né. Mais que se passe-t-il quand on a tout oublié ? Nous renaîtrons peut-être Là où nous sommes déjà mort. Les corps célestes s'élèvent dans l'atmosphère Et partent planer au-dessus de leur tombe En attendant qu'à nouveau Une mère les engendre. Tant de questions où la réponse se tient Dans les couilles de notre prochain. Moyen choisi pour être libéré, La voie de la destinée. Si je devais revivre à nouveau Que serait donc cette vie Si je devais mourir demain Et revivre le cycle infernal De l'oubli de moi-même. Introduction Si la vie est un long fleuve tranquille, Alors pourquoi faut-il choisir l'exil, Partir à la recherche de nouveaux mondes, De nouveaux horizons pour de nouvelles prisons, De terres promises en péril de nombreuses vies… Une minute sans toi (Sans toi) Une minute sans toi et déjà Le blues s'installe en moi Quand tu t'éloigne de moi, j'ai l'impression De vieillir loin de tes bras Quand tu es loin de moi Une minute sans toi et voilà Mon cœur palpite de froid J'ai peur des lendemains où tu me quittes, Que tu me dises que c'est fini, Qu'il faut mettre un point à notre histoire. Une minute sans toi et mon âme S'évade de moi pour te revoir Si loin de mon regard et pourtant si près de mon cœur Loin de toi, loin de moi Quand je suis seul sans toi. Une minute sans toi et déjà Le blues s'empare de moi... Une présence qui me manque Quand elle partira, loin de moi, loin de cet endroit, Et que son image m'envahira, tel le fantôme qui me hantera, Que deviendrai-je ? Sans son parfum des jours heureux, Et nos moments magiques à n'être que deux, Sans la voix mélodique de cet être magnifique Je regretterai de ne pas lui avoir dit que je l'aimais Et sans savoir ce qu'elle pensait réellement de moi, Je mourrai de solitude, tel Jésus sur sa croix. Je n'aurai plus que l'ombre de moi-même Pour m'accompagner dans ma tristesse, Pour me raconter cet être que j'aime. Vision Nocturne Chaque jour est un univers que je contrôle, Et sous la peur de le voir disparaître, Je le noies dans la musique dont je me nourries. Chaque réveil est une mort de moi-même, Un univers sans lendemain, Qui me plonge dans un sommeil sans fin. Tomber dans un gouffre où le noir est ma lumière, Tomber de haut pour me relever tyrannisé Par l'injustice de nos prochains et la gloire de notre destin. Mourir sans connaître mon lendemain et rester agenouillé dans la pitié, Je serai celui dont le destin restera incertain Et la fin brûlera le commencement de mon apogée. Ode à Vous Avant d'avoir eu vent de vous, Mademoiselle, Avant d'avoir pu m'envoler comme un oiseau, Qui rejoint ce ciel étoilé d'une lune Qui endort le soleil. Ma dulcinée, laissez-moi votre être fidèle A vous chérir, à en mourir, Rien que pour vous séduire Vous qui m'avez pourtant maudit, Rien que pour vous fleurir De parfums vahinés (exquis) Vous qui avez réussi à dompter Ma seule amie la Fin, Vous qui avez chassée Cette folie de mes chagrins Qui obscurcit souvent mon cœur, De mille et unes douleurs, Qui me vide de mon sang, Couleur de la souffrance Seul au monde (Privé d'amour) Seul au monde, Quand toutes les femmes vous tournent le dos, Sans jamais vous adresser un seul regard, Un seul sourire à leur image, Qui n'ont même pas le temps De vous comprendre ou d'essayer de vous aimer. Mon âme est prisonnière de la seule fille au monde, A qui je voulais offrir mon amour, Sans rien attendre en retour, Juste un peu de ce sentiment, Qui aurait pu me rendre un peu plus grand. Moi à ses côtés, j'aurai voulu partir à la conquête du monde, Lui offrir ce que d'autres ne peuvent comprendre, Qui rendent l'amour répugnant et insultant, Qui ont volés à cette beauté, Le plaisir de se faire aimer. Si j'avais... Le temps qui passe à vivre sans toi Est insoutenable à chaque fois Et si j'avais pu t'écouter Quand tu souhaitais me parler Toi qui parfois hante mes rêves Pour me faire comprendre que je t'aime Pour me faire savoir que c'est toi Que j'ai laissé loin derrière moi Et j'aurai tant voulu te dire Toutes ces choses que je t'ai parfois écrit Tous ces mots qui viennent du cœur Pas ces mensonges qui ne font que des erreurs. Elle est celle Elle est celle qui croit en ses convictions Même si certains ne pensent qu’à son con La bonne odeur (douce amère) de sa cyprine Leur donne une dose d’adrénaline Tels des chiens cherchant sa main Pour les caresses les plus charnelles Elle est celle qui brandira le drapeau (blanc au reflet rouge) Quand ces derniers brandiront leur fusil En direction de cet orifice Qui supplie à ne pas être sacrifié Pour une simple nuit au pays des mille et unes cuisses Mais qui se cache derrière la femme-fille Qui inspire à tous ces mâles en rut Les plaisirs des maux du cul Démodés une fois l’acte accompli ? Tout se joue comme une partie de dés Dans cette arène de gladiateurs dégoulinant de sueur Et dont le dur labeur est d’accéder À celle qui pourrait être leur petite sœur Celle qui cherche l’amour dans ses rêves les plus secrets Trouve des corps décharnés aux armes bien chargées... Savoir Universel selon les Évangélistes Politiques Sur une route menant à la raison Se trouvent des milliers de cons Bercés par cette illusion Mirage d’un âge où il n’y a plus de place pour les sages Paysage peint par leurs seuls créateurs, les Gouverneurs Pèlerins en quête de savoir Sur la voie de la déchéance Ils seront quelques uns à y accéder Sans toutefois trouver le Graal convoité La vérité se trouve au cœur de formes géométriques Dont les clés sont enfouies dans la panse de fourbes politiques Alors un conseil, si vous souhaitez voir un bon film Branchez votre télé sur l’Assemblée Vous y découvrirez de très bons acteurs Capables de vendre à un aveugle Un laideron pour un canon Et là, vous connaîtrez le Savoir Universel... Compte-rendu sur une Humanité en Danger (Titre Provisoire) À vous qui revenez du Royaume des Vivants Avez-vous eu un bon séjour sur cette planète ? Avez-vous trouvé ce pour quoi vous étiez ressuscité ? L'Argent, le Pouvoir, le Droit de Vie ou de Mort ? Non… Je ne crois pas que vous ailliez acquéri Toutes ces Valeurs et Promesses dont vous aviez Envie. Un Désert, avide et bercé par la Misère Voilà ce que nous ont laissés nos pères. Ils étaient là bien avant le Commencement Et ne nous ont laissés qu'une Terre de Tourment Comme pour Seul Testament. De l'Argent, ils en ont fait des Parchemins à Catins, Et celui qui voudra s'enrichir devra avant tout jouer la Putain. Comme Midas à son époque, il suffira d'un simple mouvement du doigt Pour voir transformer en mort tout ce qui sera sans foi, ni loi. Tout ce qui ne respectera pas les Commandements de Dieu les Pères Se verra à genoux, la corde au cou, les couilles à l'air. Le Pouvoir, on en jouit mais on ne le voit pas Ou du moins, il ne nous appartient pas. Seuls Élus à le recevoir : Ceux dont le Cœur est impur et les Idées bien avancées, Ce qui rend Mon Tout " un con soldable " (inconcevable) Ce sont ces mêmes qui se réservent Le Droit de Vie ou de Mort sur toute personne Qui ne respectera pas Son Kombat Une Usine toute entière d'Hitler dans leur Kinder Pour le Plus Grand Martyr de " femmes et enfants qui servent Aryens ". Slogan d'une campagne en développement : " Tu veux un Benito comme Direktor, Passe commande, c'est Franco le Porc " ...(à finir)... |
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