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P O E S I E |
J u l i e n S m e y e r s C'est une épreuve de courage. Nous sommes le jouet de leur oeuvre. L'ivresse de ce monde nous pourvoie au destin de l'imaginaire. La mélancolie leur manque, le sang les affame. Le bonheur n'est que le substitut d'une pensée dévorée par l'hypocrisie et le profit. Nous perdons notre sens moral au profit d'une image illusionniste d'une société superficielle. Nous crevons le Ciel de nos progrès; trouons notre Terre de notre aveuglement: l'avenir est déjà pourri de nos attitudes relatives à notre profit personnel. Les regards naïfs se perdent au loin dans une fumée noire de haine et bouffée par le désespoir de notre nouvelle génération. Demain les Rats mangeront notre or et nous mangeront les miettes laissées par leurs enfants... Prose Son Regard lourd et naïf se pose... Il nous observe... Essaye de comprendre: ... ce que nous sommes? ce que nous sommes devenus? ce qu'ils n'étaient pas?..... Nous le considérons comme un vieil imbécile alors qu'il est la connaissance que nous serons. Il marche,...... le regard vide ,...... les pensées lourdes,..... Le monde est-il ainsi fait? Etre le jouet de nos enfants? Il continue son chemin,....... chaques pas est une épreuve,...... pourquoi son corps l'abandonne-t-il? pourquoi ses sens s'échapent un à un? ....................... Partent-ils pour former sa nouvelle demeure de l'autre côté? ......... Personne ne sait. Mais ce qu'on sait,...... c'est qu'on méprise ce qu'on tarde à devenir. Règne de l'ironie Poussière de paroles. Gouffre de croyances. J'en crève, ce monde et bandant. Écoutez moi, les mots découlent, se perdent. C'est notre destinée, pour aller mieux. Tout est facile durant le règne de l'ironie. Prolongez la pensée, trouez les murs. Arrache les tripes du veau, sauve le cloporte. Un ange noir est venu me voir; écoute le chant des muets, parle aux sourds,souris à l'aveugle et tu comprendras; tels étaient ses mots. Un désir oppressant se vautre aux coins des songes. Mes sentiments se rient de moi. Mes réflexions sont seules alliées. Vietnamiens,Africains,Éthiopiens,Terriens,Organismes,Poussière de vie...; tout n'est que ludique. Baisons les entrées du destin, seul plaisir éternel. Les miasmes du mal nous caressent tout au long de cette expérience. Prêts à vous terrasser au gré de leur ignorance. Ils vous emportent sans raisons, sans but ni remords. Le sang coule dans les rues, vous rend ivre et naïf, il s'accommode à vous. Les peurs nous fascinent, le jeu commence. L'aveugle nous promène sur le fil de la vie. Je suis le jouet de mon âme. Elle aime à m'emmener aux frontières des réalités infinies. Sentiments éthérés au Temps des modernités terrestres. Le firmament de la schizophrénie me charrie aux festins d'amis. L'atavisme du pouvoir est présent en la société, il nous tue, nous aveugle; caché derrière ce miroir qu'est l'amour. Cette idée illusionniste de nos envies futures irone au dos des actions. Chante la mélodie du chemin parsemé de ronces et laissons le temps se reposer quelques éternités. Artistes imparfaits Crimes de guerres, crimes d'amour. Où est la différence? Des préjugés? Gardiens des abîmes de la liberté; allez vous ouvrir vos portes? Ou à moins que la loi vous en interdisent? Pauvres soumis!!!! Les rues sont le théâtre d'un splendide drame. Les discussions se perdent, s'entremêlent... les rires, la souffrance... l'envie, le besoin... les riches, les pauvres... Tourbillons de sentiments à la fois excitant et stressant. Les gens perdent leur sens moral, tuent sans raisons, aiment sans savoir. Ils se parlent sans s'écouter. Les artistes sont les imperfections de l'humanité, les brebis égarées livrées à eux mêmes. Mon corps se froisse, un dernier regard; une balle m'a traversé l'esprit. Penseurs d'âmes Iconoclastes des rêves. Dirigeants de cette folie qu'est un État. Un monde dirigé par des pouvoirs se torchant le cul de notre misère. Ils nous interdisent ce petit joint, alors qu'il n'est qu'évasif. Il nous efface leurs illusions, éclaircit la réalité. Ce qui les entrave est abolit. Et si on inversait les rôles... Bouffons leurs enfants et prostituons notre mère. Servant sera ton père, ton amie la lumière. Les fils sont envoyés dans l'arène, défendre nos frontières, tuer les opposants. Arrêtons les dépenses et copulons avec eux. Unification des pensées , orgies des désirs. Un désert monotone me bouffe la tête. Ils sont si beaux, ces enfants du bonheur... Pourquoi nous étripent-ils? Les jours se reposent, les nuits se réveillent. Le repos se perd dans les drogues. Les drogues nous soumettent aux portes de l'imaginaire. Les habitants de mon âme se plaisent à découvrir ma folie. Se réveiller de ce jeu, effacer les règles de conduite. Déchirons les pages de la Bible et réécrivons l'histoire... Un monde où jésus encule Marie, plus de limites, plus de barrières... Aimons frôler l'antre du Diable. Oublions les bases élémentaires. Respirons le parfum du Nirvana. Un monde où tu seras le maître de tes pensées les plus invraisemblables... Tu sais,... ces petits désirs desquels tu ne parles jamais, que tu caches au plus profond de toi. Chaque jour est un nouveau savoir, chaque rêve une limite de ma folie. Je veux un ange à qui confier mes démons. Trouver ce livre qui me numérote dans ce stupide jeu. Effacer ce numéro qu'on m'attribue et couler dans ce doux fleuve inconnu. Les machoires de la société sont plantées devant chacun de nos pas. Elles vous étouffent comme cet inconnu qui paraît si "normal" à vos pauvres yeux... Mais qui est cet homme "normal"? .......... Un avocat marié et père de deux enfants? Non, il fume du haschich le soir! Alors cet homme marié d'un mètre 80 et de 70kg? Non, il ne paie pas ses impôts! Ou alors ce vieil homme divorcé vivant dans la rue avec les mêmes habits depuis huit jours? Non!!!, lui il a été exclu de la société, il nous observe; il se marre tout les jours; pauvres moutons!!, ah! ah! ah! ..... Les rats lui racontent leur vie, les oiseaux viennent se confesser. Un enfant naïf l'observe, un regard, un sourire, une pièce.... Ce petit métal rond, ce papier blanc et noir qui nous dirige; nous endoctrine. Créateur de la haine et de la famine. Quel pouvoir nous lui avons offert!!! ...... Être l'esclave de notre création!! Cette belle femme qui n'épouse pas les pauvres ( iam ). Cet ange noir qui vous accompagne durant votre séjour terrestre. Et puis ce papillon qui hurle de désespoir!!! clamant son innocence.... Tu n'es pour rien la cause de ce mal. Mes frères me tuent, ma mère m'abandonne... Comment ne voulez vous pas l'avoir?........ Cette putain de soif de sang !!!!!!!!!!! ......... Echappatoire Vent de passion qui annonce le printemps sacré. Les nuits de désert coulant de vin. Parfois ton odeur me revient du plus profond de mes envies. Tu me ris de ta fenêtre. Un soir, pendu à ton sourire... Je m'envole, je m'envole...,je m'env..... Aux contrées lointaines, là où le loup me tient chaud. Ecoute le rossignol, il se plaît de ta présence. Je savoure l'idée de ton corps. Exaltant souvenir des orgies. Buvez le sang de Rio; les défaites faites de romantisme. Femmes des coins, il y a des fous dans les rues; pissant notre or. Dit moi quoi!!!!!???? Et ils roulent, et ils roulent...... Oh, petite fée, tu scintillent aux jours de mer; attends le soleil. Cris du temps, prends l'amour dans son honneur. Raconte moi pourquoi!!!!!???? Expressions Juste ces quelques expressions pour te dire. Un petit refrain pour penser. Se perdre dans mes délires. J'aligne quelques mots pour exprimer cette envie cette drogue qui me bouffe. Laisse moi succomber,devenir débonnaire. De ne pas te conquérir, je me sens hère. Tout m'irrite, les roses sont une lente mort. Dans ma félicité, tu sera reine. Nous oublierions nos maux, nous nagerions jusqu'à l'aube, sans réfléchir au peuple, sans règles ni limites. Au pays de nos envies où les franchelippées nous enlisent dans la folie psychédélique de la gent marécageuse. Un intérêt de toi, suffit toujours à ces quelques mots de poursuivre leur histoire... Tome I Brume Joyeuse rosée du matin. A l'aube où sommeillent encore nos amis. Purifiée et emplie de sérénité. J'aime à m'emplir de ta fraîcheur. Me vider de toutes ces pensées. Et me laisser bercer par ton chant... II Reine Mère ( Eau ) Joyeuse Mer, toi la mère de l'inconnu qui exerce cette inexplicable fascination. Sainte Beauté ineffable, berceau de l'humanité. Voudrais-tu m'accorder cette danse? Tu es ma frénésie, mon bonheur. Ne saurais-je trouver ma mort que par moi-même? Mes chers souffrants aiment à te caresser. Tu seras mon cimetière parental, je serai ton gendre. III Drogues Monde onirique, cher compagnon d'évasion. Promené sous ton firmament, mon corps se meurt, mon esprit renaît. Procure moi la folie et j'inviterai la nuit à venir me faire l'amour. IV Personnalité L'enfer m'a rejeté, don obscur qui m'appelle au bonheur désuet. V Après Quelque part aux frontières des lumières éternelles, je me saoule. Quelque part sur les rives de la mort, je me perds. Je n'ai pas envie d'entendre la suite. Cette putain d'éternité me fout les boules. VI Cycle Je me nourris des malades, écoute le refrain monotone. Malgré ces intelligences apparemment superficielles, les plaintes réapparaissent, vous hantent et finissent par vous envahir. Les âmes se perturbent, échangent leurs compliments et oublient la raison de leur rencontres. VII Excès L'expérience taille notre statue. "Quand les portes des perceptions seront nettoyées, elles apparaîtront à l'homme telle qu'elles le sont réellement, infinies"!!! ( W.B.) L'excès est abstraction de limites, renaissance de l'infini, de l'inconnu. Puissent nos âmes continuer à régner.... Expressions ( matinale ) Agacé par quelques mélancolies, tu me reviens d'un subconscient profond. Là, dans mon lit, assis dans mon trip. Loin des machines, près de moi un peu d'herbe... Je me réveille, lente compréhension d'une orgie de sensations. Mon esprit vogue, les ennuis ont capitulés. Le soleil pleure: concert d'artefacts. Ton odeur éveille mes sens, un doux regard pour chaque traits. Dans le temps, je te prendrai. Un morceau d'histoire perdu dans la neige. Et le soleil pleure: concert d'artefacts. Le matin effectue sa tournée quotidienne, ton corps s'éblouit. Toi et moi brûlés dans les flammes. Plus de mensonges, confession oblige. Mes pensées s'écoulent le temps d'un pet. Ces dernières bouffées échinent ma plume... Culture d'antan Des jours en arrière, des centaines de jours en arrière,... Appliquant nos apophtegmes, écoutant l'apostasie. Nous serions les enfants de Noël. Une enchère de nos perturbations pour la descendance. Désert d'eau, infini de l'infime. L'angoisse me revient, mon cauchemar scintille. Je me promène sur la piste, émancipations de mes connaissances. Doux démon, nous danserons ce soir; chaque nuits, nous créerons nos petits chevaliers. Ce sera la folie ou l'ennui..... Tableau noir Tableau noir. Tes traits lénifiant me pousse à l'aboulie. En dessous de ce monde, mon incandescence te trouvera. Parle moi du futur. Nous dormirons lorsque nos confrères s'aboucheront. Je visiterai le monde des stones. Ma vieillesse sera la limite de mon incartade. Les amoureux se marieront à la télé. Plus d'issues lors des incantations bibliques. Ma fierté m'enivre, l'excès me façonne. Ces bruits impudiques sont messagers de malheur... Tome VIII Peur La fierté s'est éclipsée, un nouveau tourment se présente Sans armes, dépourvue de défenses... Seul à lutter contre son incertitude Dame hostile pour le téméraire Mur chaotique pour les dépourvus... IX Solitude Consoeur inévitable, jamais rassasiée de proies... Te voilà à nouveau, inopinée pour ne pas changer Tu es berceuse de passions et de mélancolie Accompagnée de tes fidèles réflections instables Tu régis notre inconscient, éfface notre présent Dame sacrée pour les élus... Silence s'impose pour ta création et l'auditorium.... Si tu veux apercevoir la mort, ferme simplement les yeux Le retour des gens heureux... Septembre arrive Rempli de navires Doucement, l'automne aux pieds La pluie et le sablier Laché parmis les pantins Ravis de notre pain Je pense aux confins Toujours plus loin... Avec mes festins Mon destin... Pour bientôt les cahiers Refuge d'un écolier Oublié et désiré Et puis l'année passe Printemps trépasse Défier le bel espace Car demain, ça sera l'extase... Un million de choses à te dire; un million de choses à te faire écouter... Jeune esprit endurci, me voilà enfin accablé du pouvoir de la masse...La vague attend l'éloge d'une passion inassouvie, ne reste pas dans la ville funèbre... Elles dansent nues dans les bois Leurs corps offerts à la nature Des cercles de feu protègent la noce nuptiale Le trouble en est rejetté Personne ne viendra vider son désarroi Tout est féérique, de charmants arbres se baissent Prètent leurs feuilles, caresser le visage d'une femme libérée Le temps a fait son impasse le moment d'un sacrifice éternel Tandis que la joie accepte le défi de rester immuable Les passions sont récrées et définies par fantasme Mais ce fantasme a des risques Car il fait partie de l'interdit, de l'innassouvi Il peut engendrer tous les comportements De la fureur aux délires... Le puissant inconscient, maître de la seule vie? Un passage renié de l'existence L'extase est totale Ces divines créatures se plaisent dans l'indifférence Mais qu'adviendra-t-il de ce palais sauvage... AFTER Lancinantes fascinations Emues par un profond trip Je me délasse calmement L'emergence est seraine Comblée par le bonheur passé Les flashs ont existé cette nuit Dans le fruit d'une amitié intacte Le silence puissant de la musique m'étourdit Souvenirs gravés dans la peau Mes pensées sont perdues, voltigeant Comme des oiseaux Saveur d'un délice interdit Je suis mortel comme le plaisir éphèmère Partir plus loin au delà des peurs Renaître et déchirer son corps Pour y voir à l'intérieur Innefables montées nébuleuses Juissance cachée Je pars ce soir A la découverte de la Terre... |
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