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P O E S I E |
F l o r i a n M o i n e Au fond de mon âme, J’entends un pâle hurlement, Certainement du à la naissance d’un printemps. C’est en réalité, Un triste cri, un triste appel, Je n’entends plus que ce cri aigu Il m’obsède Me détruit Me ramène aux confins de la vie, Là où tout est noir, Où tous les hommes sont égaux, Où tous les hommes peuvent s’exprimer, Tous parlent librement sans peur, D’un jugement aveugle apporté, Par un sombre tribunal, Rempli d’hommes corrompus, Tous vous jugent, Tous vous parlent, Pourquoi les écoutez vous ? Tous ce qu’ils disent, Est fait pour se perdre dans le coin de l’inutile, Puisque bien avant ces discussions Ton sort est scellé. Tu es là parce qu’on l’a voulu, Tu es sur une balance, Mais celle-ci penche réellement. C’est un peu comme celle de l’amour, On observe, on écoute, mais toujours nous sommes jugés, Jamais les gens ne prennent la peine, De nous aimer pour ce que nous sommes, Toujours nous devons êtres catalogués, Roi Lézard, Etoile Noire, Aucun n’a réellement choisit son chemin, Tous cherchent un moyen d’évasion, Certains le trouvent dans l’alcool, D’autres dans la drogue, Encore d’autres dans l’âpre plaisir du sexe. Mais aucun n’a jamais réellement trouvé sa voie, Tous ont marché dans un chemin pré tracé, Et maintenant je me vois, Suivant les traces de mes pères, Errant dans le néant, A la recherche des plans de mon évasion, Et pour l’instant je n’aperçois que barreaux, Les anges m’y ont placés, Et à jamais je devrais y rester, L’amour me fait la gueule, La vie me tue, Mais je continue ma délicate marche, Afin d’oublier la tristesse. |
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