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john silence


13 Fév 2014, 4:51
Elle décrivait ainsi Jim Morrison porte «des pantalons en vinyle noir sans sous-vêtements» et donne «l'impression de montrer toute l'étendue des possibles au-delà des pactes suicidaires».

Le chapitre " l'album blanc" sur les Doors donne une vision ,je pense , fidèle des gars en studio .

Aperçu d'extraits en anglais
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Sister Mid'nite


9 Mar 2014, 4:45
Shaman's blues: the art & influences behind Jim Morrison & the doors
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jimborrison


19 Mar 2014, 15:10
John Densmore
The Doors
Les portes claquent, l’héritage tumultueux de Jim Morrison

Tout commence en 1968, lorsque Jim Morrison apprend que ses frères d’armes ont vendu, sans son consentement, les droits de ” Light My Fire ” pour une pub Buick : ” Come on Buick, light my dires… ” Le contrat sera annulé mais la confiance est brisée. Ce groupe qui s’était construit sur un base égalitaire – comme on en trouve peu dans l’histoire des formations rock qui privilégient généralement le système du front-man – va voir son unité se fissurer en moins de trois ans. En 1971, Jim Morrison disparaît à Paris et laisse les Doors avec une vide qu’ils ne parviendront pas à combler. L’héritage est lourd, l’absence de Jim précipitant la fin du groupe, mais il faut le préserver, garder cette force si particulière que ” The Lizard King ” avait su lui donner. C’est du moins ce que pense John Densmore, batteur de la formation californienne, qui tente de sauvegarder son intégrité et la mémoire des Doors. Il s’oppose ainsi à Ray Manzarek et Robby Krieger et raconte au lecteur l’épopée juridique qu’il a vécue. L’auteur alterne récits de procès et souvenirs du bon vieux temps, maintenant le lecteur dans un rythme soutenu. Il nous livre sa vision des Doors et son combat pour préserver l’héritage de Jim Morrison, questionnant ainsi la place de l’argent dans le fonctionnement des groupes et l’intégrité dans l’univers du rock.
Né à Los Angeles le 1er décembre 1944, John Densmore fut le batteur de The Doors de 1965 jusqu’à leur séparation en 1973. En 1991, il publie un premier ouvrage racontant sa vie et son expérience avec Jim Morrison et The Doors.

EXTRAIT

LE BON VIEUX TEMPS

Le 6 juillet 2004
Tôt le matin, je me gare dans le parking du tribunal, où je
dois payer les dix-sept dollars habituels pour avoir le droit d’y stationner. On a eu la bonté de baisser cette somme à six dollars passé onze heures du matin, mais qui va au tribunal à cette heure là ? Bon, j’ai de quoi payer. Pas de problème. Mais qu’en est-il des malheureux qui fourmillent dans le bâtiment de bonne heure
avec leurs problèmes d’immigration, de PV et de délits mineurs ? « Allez, exploitons les pauvres encore une fois », c’est sûrement la devise ici.
En m’approchant des lourdes portes d’entrée qui donnent sur
le sinistre palais de justice de Los Angeles, je suis très conscient que ce lieu est bien différent de mes repaires habituels. Comparé aux clubs enfumés où j’ai traîné ma jeunesse solitaire, celui-ci semble presque aseptique. Quand j’étais gosse, j’espérais qu’une fille finirait par me remarquer derrière ma batterie étincelante ;
mais aujourd’hui, j’ai perdu mon doudou musical. Il n’y a plus que moi, entrant dans ce tribunal armé de ma détermination à réparer ce que je considère être une injustice. Je m’arrête pour me soumettre aux détecteurs de métaux installés depuis peu dans l’entrée. Pendant que je me fais fouiller par les agents de sécurité, je longe du regard le couloir de marbre vivement éclairé au néon et m’attarde sur ma nouvelle prison : la salle d’audience de la division n° 36, où je suis censé me rendre tous les jours pendant quelques semaines. (Il se trouvera qu’en fin de
compte, je n’y passerai pas l’été entier.) Je suis rongé par les questions : qu’est-ce qui a donc poussé mon « intégrité » à m’amener dans ce sinistre édifice ? Justice sera-t-elle faite ? Qu’est-ce que j’essaie de prouver au juste ? Suis-je en train de saborder mes anciens camarades ? Ces pensées ne cessent de me hanter,devrais-je me montrer moins possessif à l’égard du nom de notre groupe ? Après tout, il ne m’appartient pas exclusivement, il està nous tous. On est dans le même bateau. Est-il légitime qu’un individu seul cherche à s’interposer ? Suis-je le trouble-fête dans
l’histoire ? La vérité, c’est qu’un précieux pacte rédigé il y a bien longtemps par notre chanteur, Jim, énonce très clairement que si jamais la situation dégénérait, l’un d’entre nous devrait intervenir. Ehbien, ça a dégénéré, et j’interviens. Mais maintenant que j’ai tiré la sonnette d’alarme, tout est plus dégénéré que jamais. À l’intérieur
de la salle d’audience, on se parle à voix basse, se donnant
des « Monsieur » et des « Votre honneur », tout en poignardant délibérément quiconque fait obstacle à ses projets… dans la nuque, le dos, les flancs, les orteils… n’importe où. Tous sont endimanchés en complets Armani, mais on se croirait au bordel plutôt qu’à l’église. Qu’est-ce que je fous ici ? Jamais je ne me serais imaginé que ce jour-là, celui où Jim a suggéré de tout diviser en quatre, marquerait un instant historique sans précédent et dont on ne verrait plus la pareille. Non seulement sa proposition était généreuse, mais cet acte de solidarité
s’est révélé en béton armé. Rien ne pouvait fissurer cette
forteresse. Quant à moi, j’ai la certitude de ne pas avoir sabordé Jim. D’ailleurs, chaque fois que je repense à sa réaction en apprenant que Ray, Robby et moi avions failli vendre « Light My Fire » à Buick pour une exploitation télé, j’ai honte. Le gène cupide coulait alors dans mes veines, et je n’oublierai jamais ce mouvement de colère contre nous, qui étions prêts à céder une de nos chansons à une agence de publicité, cette scène restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Pendant trente ans, nous avons été un groupe de musiciens liés par un des contrats les plus extraordinaires jamais conclus, où rien ne pouvait être entrepris
officiellement sans l’assentiment de chacun des quatre membres. Et voilà qu’aujourd’hui nous sommes ennemis,engagés dans unaffrontement au troisième étage d’un tribunal du centre de Los Angeles.Dans Le Code caché de votre destin, James Hillman (psychologue jungien et auteur de best-sellers nominé pour le prix Pulitzer) affirme que les individus recèlent en eux tout leur
potentiel, de la même façon qu’un gland contient le chêne en
devenir. Je pense que Jim et le légendaire Crazy Horse (chef guerrier amérindien des Oglalas Lakotas) avaient des vocations similaires – ce mystère invisible qui, au coeur de chaque vie, répond à une question essentielle : « Qu’ai-je au fond de moi que je dois accomplir ? » Malgré tous les coups et les revers d’une injurieuse fortune, ils sont parvenus à concrétiser les images décisives qui étaient en eux depuis le début. Je déteste ces rumeurs qui circulent autour du faux décès de Jim, mais ce n’est pas pour rien si, comme pour Crazy Horse, l’emplacement de sa dépouille reste un mystère. Je suis à peu près sûr que le cimetière du Père-Lachaise est son « terrain de chasse éternel », à lui qui a confondu LE GRAND ESPRIT avec celui que lui procurait sa bouteille, mais l’esprit de Jim reste si vif que les fans refusent de le croire mort. Comme l’explique John Neihardt (Élan-Noir parle) dans son Cycle de l’Ouest, les parents de Crazy Horse chevauchèrent jusqu’aux Black Hills du Dakota du Sud en traînant le corps de leur fils derrière eux. Sa mère pleura ces temps d’innocence « avant que le grand rêve » n’emporte la vie de son fils. Nul ne sait précisément où ils s’arrêtèrent pour établir l’ultime demeure du fruit de leurs entrailles mais, pour les Lakotas, l’endroit tout entier est une terre sacrée. Moi aussi, je repense à cette douce ère d’innocence où nous étions encore un groupe de garage, avant que notre « grand rêve » ne nous entraîne sous les feux des projecteurs. Mais le sacré n’est guère présent dans cette salle d’audience remplie de gens qui se chuchotent à l’oreille. J’ai l’habitude des fans saouls et bruyants qui réclament à grands cris leurs chansons préférées. Comment
en est-on arrivé là ? Pendant que j’attends d’entrer dans la salle,je voyage dans le temps jusqu’aux débuts…

C’était 1965. Ray Manzarek et Jim Morrison avaient fait connaissance et s’étaient rapidement liés d’amitié pendant leurs cours de cinéma à l’UCLA dans le magnifique quartier de Westwood Village à Los Angeles. À l’époque, tout le monde s’intéressait à la philosophie orientale ; avec mon ami Robby Krieger, nous avions décidé de nous rendre à un séminaire sur la méditation transcendantale(MT) auquel Ray, que je ne connaissais pas encore,assistait aussi. J’étais obsédé par la musique, je prenais des cours
de piano depuis l’âge de huit ans, avais joué de la batterie dansla fanfare et l’orchestre du lycée. Je m’étais rendu à Tijuana et je m’étais fait faire une fausse carte d’identité pour pouvoir jouer dans les bars… un vrai professionnel en devenir. Au séminaire de MT, Ray s’est présenté et m’a proposé de le suivre chez ses parents, à Manhattan Beach, pour jammer. J’avais le cafard et j’étais prêt à suivre n’importe qui tant qu’on me permettait de revivre l’euphorie qui s’emparait de moi chaque fois que je faisais de la musique. Les éloges d’autres musiciens me faisaient l’effet d’un baume apaisant. Dans le petit monde rassemblé dans le garage de Ray, il y avait du bon comme du mauvais. Côté négatif, les deux frères de Ray étaient piètres musiciens… mais le type tapi dans le coin me fascinait.
Son nom était Jim Morrison, il ressemblait à une version
moderne d’une statue grecque et se déplaçait comme tel. C’est-àdire qu’il ne bougeait pas du tout. Je n’arrivais pas à détourner le regard. Et puis, Manzarek a lancé un bon groove au clavier, un blues de Muddy Waters, et je l’ai suivi. Ray avait dû dire vrai en affirmant que le type dans le coin n’avait jamais chanté avant,parce qu’il a attendu une bonne demi-heure avant de s’avancer vers le micro. À l’époque, je n’aurais jamais cru ce gars capable de devenir le prochain Mick Jagger, mais je ne pouvais le quitter
des yeux… et mon truc, c’était plutôt les filles !
Heureusement, après quelques répétitions, les deux frères
Manzarek ont fini par laisser tomber, persuadés que ce groupe n’irait nulle part avec un chanteur si mal à l’aise sur scène. Cet aspect de Jim m’inquiétait autant qu’eux, mais ses paroles me captivaient… et elles étaient si percutantes ! Je savais tout de suite quels roulements j’allais faire en entendant :
You know the day destroys the night,
The night divides the day,
Tried to run, tried to hide,
Break on through to the other side.
Tu sais que le jour détruit la nuit,
Que la nuit divise le jour,
J’ai essayé de courir, essayé de me cacher,
Force le passage vers l’autre côté.
Parier sur un chanteur atteint d’une timidité maladive et qui,incapable de jouer d’un instrument, n’avait jamais été dans un groupe, était très risqué. Mais il y avait de la magie en lui… je n’aurais pas su dire quoi exactement.
La place laissée par le départ du guitariste m’a donné l’occasion d’inviter Robby Krieger à auditionner pour le groupe. Jusque-là, il s’était essentiellement cantonné au flamenco, mais il commençait à jouer en électrique aussi. Ray avait beau être un type ouvert et un grand connaisseur de jazz, passion que je partageais avec lui, il n’était pas très enthousiaste à l’idée de laisser Robby Krieger venir répéter avec nous. Pour lui, le problème venait du fait que Robby ne ressemblait en rien au guitariste de rock macho et caricatural qui frimait sur scène en égrenant lesnotes pour captiver le public. Non, lui avait un style beaucoup plus intérieur, et Ray avait peur que la présence de deux introvertis dans le groupe (Jim et Robby) nous empêche de faire du folk, sifflait à mes oreilles, m’insufflant le courage d’échapper à la conscription, que le ventm’apportait chaque jour avec plus d’insistance :
Temptation’s page flies out the door,
You follow, find yourself at war
Watch waterfalls of pity roar
You feel to moan but unlike before
You discover that you’d be just one more
Person crying.
La page de la tentation s’envole par la porte,
Tu la suis, tu te retrouves en guerre
Et regardes les cascades de pitié rugir
Tu ressens le besoin de gémir mais pas comme avant
Tu comprends que tu ne serais rien
Qu’un de plus à pleurer.
Le souffle des tempêtes de feu du napalm était d’une telle
violence qu’étudiants, hommes mariés et parents se voyaient
contraints de participer à un « conflit » que nous savions être « terriblement injuste » bien avant que mcnamara, ministre de la Défense de l’époque, ne l’écrive dans ses mémoires de guerre. Son livre explique les raisons pour lesquelles j’ai échappé de peu à partir avec soixante mille de mes camarades de classe et frères de ghetto, et bien sûr un million et demi de Vietnamiens. ce livre n’a pas été écrit avec de l’encre, mais avec du sang. Les hommes assoiffés de pouvoir ne comprenaient pas que Dylan,
en chantant The new warrior’s strength is not to fight – la force du nouveau guerrier est de ne pas se battre –,annonçait le début d’un mouvement : celui de la paix. Jim continuait lui aussi de définir l’air du temps :
There’s blood in the streets
It’s up to my ankles,
Up to my knees,
There’s blood in the streets,
The town of Chicago,
There’s blood on the rise,
It’s following me.
Il y a du sang plein les rues
J’en ai jusqu’aux chevilles,
Jusqu’aux genoux,
Il y a du sang plein les rues
De la ville de Chicago,
Il y a du sang qui monte,
Et qui me suit.
Nous étions saisis de terreur vingt-quatre heures sur vingt quatre, plongés dans le désespoir jour après jour à cause de la nature immorale de cette guerre et du fait que les Américains commençaient à en prendre conscience. Le pays était partagé entre les « pour » et les « contre » et nous, on était contre cette guerre, à cent pour cent. Au même moment, dans les années soixante, les germes du mouvement pour les droits civils et la libération des femmes étaient semés. Les Doors s’imprégnaient de tout ça, dans l’espoir que nous pourrions, en quelque sorte, mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Oui, c’était peut-être de l’ordre du rêve mais, sans rêve, on n’a nulle part où aller. On espérait aussi se faire un maximum de fric, tout en gardant une conscience sociale. Quand on a fini par être assez connus pour jouer dans les stades, lieux habituellement réservés au sport, non à la musique, on s’est trouvé deux managers, Sal Bonafede et Asher Dann. Manifestement, ils n’avaient pas la même façon de penser que nous et, un jour, ils ont pris Jim à part pour lui dire : « Hé, c’est toi le fric. Débarrassons-nous des autres. » Mais ils ne connaissaient pas Jim. Dès notre répétition suivante,il nous a annoncé : « Ces types m’ont demandé de vous virer… C’est nous qui lesvirons ! » Sitôt dit, sitôt fait.
Businessmen drink my blood
Like the kids in art school said they would.
So I’ll just start again.
Les hommes d’affaires boivent mon sang
Les gamins des beaux-arts m’avaient bien prévenu.
Alors je vais recommencer.
– Arcade Fire
Puis, une ultime preuve de cohésion du groupe s’est manifestée lorsque, alors que nous nous apprêtions à monter sur scène, un DJ nous a présentés en annonçant « Jim Morrison et les Doors ». Notre chanteur l’a tiré par l’oreille jusqu’en coulisse et a refusé de
jouer tant qu’il ne nous avait pas présentés sous le nom des Doors. Mais ça, c’était le bon vieux temps. À présent, les survivants des Doors s’apprêtent à déchiqueter toutes les valeurs que nous défendions au début. Nous étions une entité collective dévouée à la création artistique, pas un groupe d’individus s’acharnant à s’étriper ou à se faire du fric. Peut-être que si Jim n’avait pas tant tenu à faire de nous une « bande de frères », on ne se serait jamais retrouvés dans ce fameux tribunal. Mais c’était ce qu’il voulait, et c’est cette volonté qui continue de résonner en moi.

LITIGATION BLUES

Je glisse un oeil par le judas pour scruter la salle d’audience enacajou brillant de la division n° 36, je vois quelques greffiers qui s’affairent et un sténographe assis devant le podium où se tient le juge. À mon entrée, j’ai l’impression que le silence se fait. À droite de l’allée centrale, j’aperçois quelques amis et parents et,sur la gauche… personne. La rumeur court que Ray et Robby ne se présenteront pas, et c’est le cas… puisqu’ils sont en train
de tourner et d’amasser le fric le plus vite possible, avant que le procès ne se termine, par peur de ne plus avoir le droit d’utiliserle nom volé : celui des Doors. À la mort de Jim, j’imagine qu’on aurait dû avoir le bon sens de s’en tenir là. Mais on n’arrivait pas à délaisser ce synchronisme
musical bâti à trois au cours des dernières années. Ray avait eu raison de nous qualifier de diamant qui, privé de ses quatre pointes, ne pouvait plus briller aussi vivement. Mais pendant les quelques années qui ont suivi la mort de Jim, on a cru pouvoir continuer. Après avoir auditionné plusieurs chanteurs, on en est venus à la conclusion que personne ne pourrait remplacer Jim et
ses pantalons de cuir ajustés ; Ray et Robby se sont donc chargés du chant, avec beaucoup d’efforts et quelques coupes sombres.Puis, après deux albums, on a fini par baisser les bras, renonçantaux avances de sept cent cinquante mille dollars (c’était en 1971,cette somme atteindrait donc quelques millions aujourd’hui)parce que l’âme de notre groupe n’était plus. Sans notre point focal (et vocal), nous étions perdus. Ray s’est lancé dans d’autres projets, et de mon côté j’ai intégré le groupe de Robby (RKO) le temps de deux tournées européennes : pendant la moitié du set, il jouait ses compositions de jazz fusion, et je le rejoignais sur scène pour quelques morceaux des Doors. Sur les affiches, on veillait à bien préciser les choses :
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john silence


31 Mar 2014, 9:54
Citation de john silence :


Désolé ce livre n'est pas nouveau ( 2000 trad. fr) mais je voulais savoir si certains d'entre vous l'avez lu.

L'idée me plait :

" Ray Shackleford, réparateur de matériel hi-fi, se noie dans l'alcool et la musique. Il tente d'oublier une vie de couple chaotique et les brimades de son père. A la mort de ce dernier, sa vie bascule. Il se découvre un don singulier : il a le pouvoir de se projeter dans l'univers de ses groupes de rock favoris, d'enregistrer des versions inédites de leurs chansons. Poussé par Graham Hudson de Carnival Records, il accepte d'enregistrer l'album mythique et inédit des Doors : Celebration of the lizard. Mais ces voyages incessants dans le passé se révèlent bientôt dangereux. Car à trop jouer avec l'espace et le temps, ne risque-t-on pas d'ouvrir les portes du domaine de la Mort ?"
.






Le 31 mai en poche .Edition grand format épuisé !
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birdofpray


25 Mai 2014, 14:40
YEAH je me le suis déjà procuré !

C’est une série avec quatre autres ouvrages dans la collec’ « Le meilleur du Rock en Folio SF ». On y croise les Beatles, Led Zep, Jimi Hendrix, Charles Manson et bien d’autres…

Je me le réserve pour plus tard, d’abord je dois potasser
le Dictionnaire de l'impossible de D. Van Cauwelaert et c’est un sacré pavé à apprendre par cœur.
Citer
john silence


7 Jui 2014, 14:41


Paru en 1973, Great Jones Street, de Don DeLillo ressort ce mois-ci en poche .

Résumé:

Rock-star ,à l'aube du cap fatidique des 27 ans, et messie en herbe, Bucky Wunderlick, en proie à une crise spirituelle, lâche son groupe au beau milieu d'une tournée pour aller se terrer dans un appartement minable de l'East Village de New York, afin d'échapper à la machine infernale d'un système dont il a jusqu'alors parfaitement joué le jeu.

Pendant que les fans en délire aspirent au retour sur scène de leur idole charismatique, Bucky, moins coupé de ses semblables qu'il ne l'aurait souhaité, se voit mis en demeure, par divers interlocuteurs plus ou moins bien intentionnés et diversement amateurs de substances illégales, de déchiffrer la partition inédite composée à son intention par un monde déviant et éminemment toxique, capable de le manipuler jusqu'à attenter à son intégrité psychique. Une plongée vertigineuse dans les années 70 !

« Peut-être l’unique loi naturelle régissant la célébrité véritable, est-elle que l’homme célèbre se voit, à la fin, contraint de se suicider »

« Tu es sorti de ta légende pour te mettre en quête d’une liberté personnelle »

On verrait bien un Morrison dodelinant de la tête , la voix pâteuse ânonnait ce genre de phrases en interview .
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